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Anecdote bonus – L’échec de guidage vélo Google Maps en Bretagne

VTC équipé pour la rando vélo en Bretagne en 2016 : sacoche guidon, écarteur de danger, cintre papillon, porte-bagage prêt pour les sacoches arrière...

VTC équipé pour la rando vélo en Bretagne en 2016 : sacoche guidon, écarteur de danger, cintre papillon, porte-bagage prêt pour les sacoches arrière...

Été 2014. Je mise sur le guidage GPS vélo de Google Maps sur smartphone en Bretagne. Chronique d’un échec…

Préambule

Comme pour l’ensemble des articles de ce blog, je n’ai eu aucun contact d’aucune sorte avec les marques éventuellement citées et ai acheté sur fonds propres les produits utilisés. 

Une occasion de tester le matériel

Été 2014. Des amis lyonnais vont en Bretagne et plus précisément sur la commune de Sarzeau dans le golfe du Morbihan. Je vois là une occasion de tester le matériel que j’ai acheté et aussi de me déplacer en toute autonomie avec un bilan carbone intéressant. Je décide donc de partir en train de La Rochelle puis de finir la trentaine de kilomètres restants à vélo. A cette période et dans un tel environnement, peut-on imaginer meilleure manière de se déplacer et tester son matériel ? Si je m’attendais à un tel échec…

On peut voir sur cette photo la plupart des accessoires que j’avais à disposition hormis la remorque. Les sacoches que je venais d’acheter et que je testais sont les noires et non les bleues.

La préparation

Je vérifie le trajet avant de partir. C’est l’occasion de découvrir l’application Viewranger dont je parle beaucoup sur ce blog. Malgré ses nombreuses qualités, elle ne propose pas une fonctionnalité que je souhaite tester : le guidage vocal. Je me tourne donc vers Google Maps. L’autonomie de mon smartphone de l’époque n’est pas exceptionnelle mais suffisante pour profiter de cette fonctionnalité pendant la durée estimée du trajet (deux heures). Comme mon train arrive en début de soirée, je note juste qu’il ne faut pas suivre le trajet proposé par défaut car il comporte un passage par « ferry » (on dirait plutôt un « bac ») dont la desserte n’est probablement pas assurée à cette heure-là (sans même tenir compte de l’éventuelle marée basse).

Le trajet

S’équiper

Arrivé à la gare de destination, dans l’excitation des vacances, je m’équipe : casque, mitaines, mes sacoches, support smartphone avec son scratch. Je lance Google Maps, définit la destination puis active le guidage. C’est parti !

Profiter

Quel plaisir de pédaler sur de petites routes en plein été et étant guider vocalement ! Lorsque j’ai fait environ la moitié du trajet, au détour d’un virage, j’aperçois la mer. Enfin, le golfe du Morbihan.

Échouer

Le guidage vocal m’annonce : « dans 500m, prendre le ferry ». Ah ! Oups ! Dans Google Maps, j’ai oublié de basculer vers un itinéraire alternatif. Mince ! Peut-être y a-t-il d’autres accès, quitte à revenir un peu en arrière ? Je vérifie avec un peu d’inquiétude. Il me semblait qu’il fallait éviter à tout prix ce trajet par défaut. Et oui ! La sanction ne se fait pas attendre. Il n’y a pas vraiment d’alternatives. C’est l’échec. Il faut revenir presque au point de départ…

Ce qu’on voit sur son smartphone lorsque le guidage Google Maps pour un trajet vélo intègre l’emprunt d’un bac… Autrement dit : échec et mat !

Les choses commencent alors à se compliquer. Je cherche dans mes mails l’adresse exacte de la maison. Elle n’est pas très précise. Si j’ai suffisamment d’autonomie, je pourrai toujours la trouver en me connectant une fois arrivé à proximité ou tout simplement en appelant mes amis. Mais si elle fait défaut, je ne vois pas trop comment faire à part se donner un point de rendez-vous. Mais j’ai envie d’être complètement autonome !

Je poursuis mon déplacement. Vu la baisse rapide de l’autonomie, je dois me résoudre à désactiver le guidage GPS et la data et passer par Viewranger, moins énergivore en mode basique. Mais ce n’est pas suffisant. Si je veux pouvoir garder un peu d’autonomie, ne serait-ce que pour appeler mes amis, il faut que je la désactive aussi.

Conséquence : je me « perds ». Je ne vois plus d’alternatives à une grosse départementale pas très rassurante. En désespoir de cause, j’appelle mes amis. Ils proposent de venir me chercher. Pour limiter le temps de trajet. Je décide de commencer à rouler. J’emprunte la grosse départementale. On se rate. Je ne prends pas la bonne sortie. Finalement, on se retrouve à quelques kilomètres de la maison !

La leçon

Après l’échec, vient l’heure du bilan. Je me déplace à vélo pour le plaisir et diminuer mon empreinte environnementale. Si je veux convaincre que c’est une solution crédible, je dois montrer que je ne suis pas dépendant de ceux qui possèdent une voiture. Il me faut donc trouver des moyens de me déplacer en toute autonomie et pourquoi pas en utilisant les nouvelles technologies puisque je n’ai pas le sens de l’orientation !

Désormais, en plus des notes sur papier (ça sert toujours), j’ai opté pour des solutions de recharge externes. Je suis paré à tous les cas de figures, y compris le voyage autour du monde ! ça vous intéresse ? Je vous propose de découvrir les enseignements tirés de cette expérience au travers d’une série d’articles vous permettant à peu de frais de transformer votre smartphone en ordinateur pour vélo !

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