Vous avez envie de faire des vacances pas trop polluantes mais sympas ? Avez-vous essayé le voyage à vélo ? Si votre budget est limité, vous vous en porterez encore mieux ! Voici quelques pistes pour vous aider à préparer votre rando.
Préambule
Comme pour l’ensemble des articles de ce blog, je n’ai eu aucun contact d’aucune sorte avec les marques éventuellement citées et ai acheté sur fonds propres les produits évoqués.
Avant-propos : la rando, c’est pas pour les familles ?!
On parlera dans cet article de voyage à vélo avec nuits sous tente dans la Nature et sans assistance (pas de véhicule « suiveur »). N’étant pas moi-même parent, je n’aborde pas ici le cas des familles. Mais ne pensez pas pour autant que c’est impossible ! Sur Internet, on trouve de nombreux récits de voyages parents/enfants. En guise d’exemple, j’en ai choisi un qui me semblait parlant avec deux adultes et quatre mineurs (17, 9, 6 et 2 ans). Mais, parent ou non, les conseils de cet article devraient vous être utiles si l’aventure vous tente !
Aller / retour vers votre rando
Vous avez décidé de faire des vacances itinérantes à vélo sous forme de rando. Avant même de savoir où vous allez, je vous propose de réfléchir à comment vous y rendre ! Vous souhaitez prendre l’avion ? Pour une approche à la fois économique et écologique, pourquoi ne pas choisir également les moyens de déplacement les moins polluants pour vous rendre sur place et en revenir ?
Et la voiture ? Ne serait-ce que d’un point de vue pratique, l’automobile ne sera pas forcément votre amie :
- Première hypothèse : vous profitez du déplacement de quelqu’un sur le même trajet que vous pour vous rendre à destination. Autrement dit, vous faites du covoiturage… Si vous trouvez une personne qui, avec ou sans vous, ferait de toute façon le déplacement concerné, c’est parfait ! Le bilan environnemental de votre déplacement sera proche de 0. Mais admettez que cette hypothèse a peu de chances de se produire, d’autant que vous devez transporter votre vélo…
- Deuxième hypothèse : la voiture est à vous ou vous en empruntez une pour l’occasion. Vous prévoyez alors un trajet en boucle et la laissez stationnée plusieurs jours de suite « on ne sait où ». Dans cette même catégorie, on peut aussi considérer le cas où une personne viendrait vous chercher ou vous déposer sur place… ou encore viendrait chercher spécialement votre véhicule ou vous l’amener. Toutes ces hypothèses ont un point commun : un trajet spécifique est réalisé pour votre escapade. Alors que votre rando présente par la suite un bilan environnemental intéressant, il me semble dommage de ne pas trouver un moyen plus écolo de se rendre sur place et/ou en revenir…
Bref, pour moi, ne pas utiliser de voiture pour votre projet de vacances à vélo vous offrira une certaine liberté ! Reprenons quand même l’idée du covoiturage… mais à travers les lignes régulières de transports collectifs. Avec ou sans vous, elles circuleront de toute façon. En quelque sorte, si ces lignes ne sont pas saturées, le bilan environnemental de votre déplacement est, là aussi, proche de 0. Attention toutefois, voyager en train avec son vélo n’est pas toujours aisé comme je le relate dans cet autre article (n’hésitez pas à vous y référer car vous y trouverez notamment le bon plan permettant de ne pas rater les trains Intercités même quand le moteur de recherche de la SNCF les cache… oui, oui, n’ayons pas peur des mots !).
Conseil n°1 : pour vous rendre sur place et/ou revenir de votre rando, privilégiez le covoiturage ou, plus probablement, les lignes de cars ou trains acceptant les vélos
La région de destination
ça y est ! On sait quel moyen de déplacement on va privilégier pour se rendre sur place et/ou en revenir. Parfait. Mais on part où ?!
Pour vous faciliter la vie, surtout si vous débutez, demandez-vous si vous connaissez votre région sur le bout des doigts. Pas tant que ça finalement ? Commencez par là ! Le voyage itinérant à vélo se fait à une allure qui permet de profiter du paysage… tout en parcourant des distances permettant de « visiter » bien plus de points d’attraction que par la marche. C’est donc l’occasion de redécouvrir votre propre région.
Rester dans une distance raisonnable présente également d’autres avantages :
- Trouvez les correspondances permettant d’enchaîner les cars ou trains (puisqu’ils n’acceptent pas tous les vélos) est un travail fastidieux
- En retenant le train pour le trajet aller, vous pouvez rentrer chez vous à votre rythme… au pire, en sautant dans un autre train si vous êtes bien plus lent(e) que prévu !
Conseil n° 2 : si vous débutez, pour bien profiter de votre périple, ne partez pas trop loin !
Exemple de destination pour des Lyonnais : le Sud-Ardèche depuis la vallée du Rhône. Un seul train à emprunter et c’est parti !
Distance quotidienne
La distance quotidienne est à déterminer selon votre convenance en fonction de :
- l’arbitrage que vous ferez entre pédalage et farniente, visites, etc.
- votre degré de motivation
- votre forme physique
- …
Préparer très précisément son parcours avec le kilométrage quotidien est un exercice rassurant… mais difficile à tenir dans la pratique, surtout si on débute ! On ne sait pas toujours exactement quelle distance on pourra parcourir chaque jour. On est parfois trop ambitieux. Ou pas assez. En prévoyant tout à l’avance, on ne prend pas en compte non plus de potentielles baisses de motivation ou encore les jours de pluie. ça ne m’est pas encore arrivé à vélo mais c’est probablement comme à pieds : vraiment démoralisant ! Il semble donc plus pertinent de conserver une certaine flexibilité.
J’aime bien envisager 40 à 50 km par jour sans rien fixer ni même déterminer l’itinéraire à l’avance. Cette logique m’a permis de faire des journées de 40 à 85 km. Si jamais cela vous impressionne, sachez qu’il n’y a pas de raison ! Les cyclotouristes font souvent 100 à 120 km par jour… voire beaucoup plus !
Conseil n°3 : soyez flexible sur la longueur de vos étapes afin de profiter au mieux de vos vacances
« L’hébergement » pour le couchage
Rappelons que vous allez voyager à vélo sans assistance (sans personne pour porter vos affaires et vous les mettre à disposition le soir). Pour le couchage, plusieurs possibilités s’offrent alors à vous :
- L’hôtel => pas compatible avec la notion de « pas cher » !
- Le camping => plus abordable mais peut être contraignant si on doit le réserver à l’avance
- Le camping dit « sauvage »
Cette dernière solution me semble la plus intéressante dans le cadre qu’on évoque ici. C’est gratuit et vous êtes en pleine nature. Attention ! Si on met des guillemets autour du terme « sauvage », c’est bien parce qu’on ne prône pas ici de faire n’importe quoi. Certaines régions sont notamment très strictes sur le sujet en raison de la fragilité des écosystèmes et/ou des risques associés (comme les incendies déclenchés par la cuisine au feu de bois ou réchaud). Renseignez-vous avant votre départ et soyez très prudent(e).
Conseil n°4 : adoptez le camping dit « sauvage »… avec toutes les précautions nécessaires !
Conclusion – Bases pour des vacances écolo pas chères en rando vélo
Vous avez abordé les bases de votre projet de vacances pas chères sous forme de rando à vélo sans assistance. Grâce à ces quelques conseils, vous savez quelle distance quotidienne vous pensez faire, où vous vous rendez et comment vous y allez et en revenez. Mais vous vous questionnez sur la vie quotidienne ? Ou sur le matériel ? J’ai pensé à vous !
Bon voyage !
Rappel des conseils
- Conseil n°1 : pour vous rendre sur place et/ou revenir de votre rando, privilégiez le covoiturage ou, plus probablement, les lignes de cars ou trains acceptant les vélos
- Conseil n° 2 : si vous débutez, pour bien profiter, ne partez pas trop loin !
- Conseil n°3 : soyez flexible sur la longueur de vos étapes afin de profiter au mieux de vos vacances
- Conseil n°4 : adoptez le camping dit « sauvage »… avec toutes les précautions nécessaires !
C’est noté ? Intéressons-nous alors à la gestion de la vie quotidienne !
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